Couche d’ozone et effet de serre


Voici la composition de notre atmosphère :

La couche d’ozone ou ozonosphère est située dans la stratosphère,
Elle absorbe la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet, protégeant ainsi tous les organismes vivants :
Sans elle, pas de vie sur terre en dehors des océans ; et encore, suffisamment profondément pour être à l’abri des UV

L’ozone est formée sous l’action des ultraviolets à partir du dioxygène

O2 +UV —> O+O et O2+O—> O3

Les ultraviolets cassent les liaisons entre les atomes d’oxygène. Ces atomes,seuls, sont instables, ils se réarangent donc en dioxygène, ou en ozone.
Cet équilibre est normalement stable.

Mais les composés chlorés, bromés et les oxydes d’azotes perturbent cet équilibre.
Les CFC (chlorofluorocarbures) alors massivement utilisés dans l’industrie parce que se sont des gaz
inertes, stables, ininflammables , non toxiques,et peu chers entraînent en fait une destruction de la couche d’ozone,agrandissant le trou naturellement présent au dessus de l’antarctique.

En 1985, l’alerte est donnée : le trou dans la couche d’ozone, qui est en fait une diminution relative de son épaisseur, devient une réelle préoccupation des scientifiques, le grand public est alerté des risques pour la santé de tous les êtres vivants.
Les CFC sont progressivement interdits dans le monde entier.

En 2016, des études montrent que la trou de la couche d’ozone a significativement diminué, Et selon de nombreux scientifiques, si l’arrêt de l’utilisation des CFC est maintenue, la situation devrait revenir à la normale entre 2055 et 2065

Alerté par la communauté scientifique du danger encouru, les gouvernements, le grand public et les industriels, en s’unissant ont réussi à trouver des solutions pour résoudre un problème d’enjeu planétaire. Mais les observateurs scientifiques restent encore vigilants.

Aujourd’hui, l’attention de la communauté scientifique tourne vers un autre problème d’enjeu planétaire, encore du à l’activité humaine : l‘augmentation de l’effet de serre. Voyons de quoi il s’agit :

L’énergie thermique reçue par la terre viens du soleil sous forme de rayonnement infrarouge.

30% de ce rayonnement solaire qui atteins l’atmosphère est renvoyé directement dans l’espace réfléchi comme un miroir par l’air, les nuages mais aussi par la glace , la neige, le sable

La mesure de cet effet miroir s’appelle l’albédo

Le reste du rayonnement infrarouge est absorbé par la surface de la terre puis restitué en partie dans l’atmosphère et dans l’espace.

Les gaz à effet de serre, en absorbant cette chaleur, piègent le rayonnement infrarouge et et l’empêchent de s’évacuer vers l’espace, accumulant ainsi la chaleur sur terre.

Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane ; le protoxyde d’azote et l’ozone. A noter que les CFC sont également des gaz à effet de serre.
H2O, CO2, CH4, N2O, O3

La plupart de ces gaz existent naturellement dans l’atmosphère mais depuis l’aire industrielle, les activités humaines ont été à l’origine d’une très forte augmentation de ceux ci

Les principales sources de production de gaz à effet de serre sont l’énergie avec la combustion des carbones fossiles comme le charbon ou le pétrole, la déforestation sans replantation (notamment les forets amazoniennes, indonésienne et du bassin du Congo) car le carbone absorbé par arbres est relargué dans l’air. Ensuite viens le domaine du transport et de l’agriculture.

Le réchauffement climatique qui résulte de la production massive de gaz à effets de serre entraine progressivement une élévation du niveau de la mer, une acidification des océans et d’autres phénomènes météorologiques graves

A ce réchauffement directement lié aux productions de gaz à effet de serre, de nombreux scientifiques craignent le déclenchement d’un effet boule de neige : l’augmentation des températures risquant notamment d’entrainer la libération des stocks de méthane présents dans l’océan et dans les sols glacés entrainant un emballement de l’effet de serre.

Selon les scénarios, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) prévoit une augmentation de 1,5 à 6°C pour le siècle qui vient.

Malgré la signature du protocole de Kyoto aucun ralentissement global des émissions n’a encore été enregistré.

Si le problème est bien plus complexe que celui du trou de la couche d’ozone, l’expérience nous a montré qu’en agissant ensemble il est possible de mettre en place des solutions.
Mais il est temps d’agir et tous à notre échelle nous sommes acteurs !

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